Coronavirus

Coronavirus

Publié le lundi 24 février 2020 15:54 - Mis à jour le jeudi 18 juin 2020 11:01
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les informations médicales et sociales

Le site du gouvernement  : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

Le site de l'Education nationalewww.education.gouv.fr/info-coronavirus 

Centre d'information coronavirus COVID-19 par téléphone : 0 800 130 000 tous les jours de 09h00 à 19h00.

A quel stade de l'épidémie sommes-nous ?

Le virus est présent sur le territoire national, avec notamment plusieurs zones de regroupement de cas appelés "clusters". Nous sommes actuellement au stade 3 du plan d’actions du Gouvernement qui a pour objectif de prévenir et limiter la circulation du virus.

Le 14 mars 2020, le Premier ministre a décidé, à la suite du passage en stade 3 de l’épidémie et jusqu’à nouvel ordre, de la fermeture de tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays. Il s’agit notamment des restaurants, cafés, cinémas, discothèques. Les lieux de culte resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportés. Il s’agit également de tous les commerces à l’exception des commerces essentiels.Resteront notamment ouvert les pharmacies, commerces alimentaires, stations-services, banques, bureaux de tabac, ainsi que les services publics essentiels. 

L’objectif est d’éviter de se rassembler, limiter les réunions amicales et familiales,
n'utiliser les transports en commun que pour aller au travail et seulement si la présence physique au travail est indispensable.


Qui est considéré comme une personne « à risque » ?

Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 sont les suivantes : 

  • personnes âgées de 70 ans et plus (même si les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée) ;
  • patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
  • les malades atteints de cirrhose au stade B au moins ;
  • les patients aux antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque ;
  • les diabétiques insulinodépendants ou présentant des complications secondaires à leur pathologie (micro ou macro angiopathie) ;
  • les insuffisants respiratoires chroniques sous oxygénothérapie ou asthme ou mucoviscidose ou toute pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ; 
  • les personnes avec une immunodépression :
    • médicamenteuses : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive,
    • infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mn³
    • consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques, 
    • atteint d’hémopathie maligne en cours de traitement ;
    • présentant un cancer métastasé.
  • les femmes enceintes par analogie avec les séries publiées sur le MERS-CoV et le SRAS en dépit d’une petite série de 18 cas d’infections à SARS-CoV-2 ne montrant pas de sur-risque ni pour la mère ni pour l’enfant ;
  • les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m² : par analogie avec la grippe A(H1N1)

Quelle est la stratégie des autorités sanitaires pour les tests ?

En phase épidémique, le principe est de ne plus tester systématiquement. Il n’y pas de droit à être dépisté, et pas d’avantage particulier à le faire pour la population générale. Après consultation du Haut Conseil de Santé Publique(HCSP), les tests ne seront plus réalisés de manière systématique et seront destinés en priorité à quatre types de populations :

  • les personnes fragiles(cf liste) présentant des symptômes évocateurs du COVID-19, à risque de développer des complications(insuffisants respiratoires, immunodéprimés).
  • les deux premières personnes présentant des symptômes évocateurs du COVID-19 dans les structures médico-sociales, notamment les maisons de retraites, et dans les structures collectives hébergeant des personnes vulnérables, pour prendre des mesures immédiates afin d’éviter une transmission entre les résidents ;
  • les personnes hospitalisées présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 car il faut pouvoir comprendre rapidement l’état du patient et éviter les transmissions ;
  • les professionnels de santé présentant des symptômes évocateurs de Covid-19.
  • Pourquoi ne plus tester tous les patients avec symptômes ?

Devant l’augmentation du nombre de cas, la recherche systématique de contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de dépistage alors que pour les cas graves et les structures collectives de personnes fragiles, le dépistage permet toujours de prendre des mesures immédiates (par exemple pour prévenir la diffusion du virus au sein d’un hôpital lorsqu’un patient est hospitalisé). Le décompte des cas ne se fonde plus uniquement sur les cas diagnostiqués biologiquement, mais sur des estimations épidémiologiques, comme cela se fait pour la grippe tous les ans (nombre de consultations, nombre de cas graves ou de décès…). Ces modifications reflètent donc une volonté d’adapter la réponse en fonction de l’évolution de la propagation du coronavirus dans les différents territoires.

Comment se passent les tests ? 


Pour les populations concernées (cf question précédente), il y a plusieurs possibilités de tests : 

Pour les patients diagnostiqués à l’hôpital ou avec signes de gravité, ces tests seront réalisés dans les hôpitaux.  

Pour les autres patients répondeurs aux critères de dépistage, il est possible d’être testé dans les laboratoires en ville, après contact du médecin traitant et prescription médicale. Les prélèvements seront réalisés à domicile. Il ne faut en aucun cas se rendre directement dans les laboratoires de biologie, mais les appeler au préalable, et seulement si on a une prescription médicale, car il existe un grand risque de contaminer d’autres malades, notamment les plus fragiles. 

  • Concernant les patients non testés,ils seront diagnostiqués COVID-19 sur signes cliniques par un médecin. Les modalités de prise en charge médicale entre patients testés ou non restent identiques.
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